Des modèles vincentiens
Prendre soin des Pauvres
Mizael Donizetti Poggioli – CM
Cette année 2017, nous
célébrons les 400 ans du charisme Vincentien. Le monde vincentien oriente son
regard soutenu vers les racines de son origine. C’est l’occasion de regarder
son passé, analysant en détail les pas imprimés par des milliers de personnes
qui, ces quatre siècles derniers, à l’exemple de Saint Vincent de Paul, ont
consacré leur vie à l’évangélisation et au service des pauvres. L’occasion
aussi de voir la réalité contemporaine, les circonstances dans lesquelles nous
vivons. Fondé dans le charisme vincentien, regarder le futur avec espérance et
entrevoir des temps meilleurs pour les pauvres dans le monde. La semaine
dernière, la première de l’année, dans la Famille Vincentienne nous avons, à
l’exemple de deux personnes qui ont consacrées leurs vies pour les Pauvres. Une
d’Amérique du Nord, et l’autre d’Amérique du Sud.
Ce 4 janvier, nous
faisons mémoire, de Sainte Anne-Elizabeth Seton. Née à New York (USA). Mariée,
mère de cinq enfants, après la mort de son mari elle s’est entièrement
consacrée aux œuvres de Charité et d’Education. En 1809, dans le diocèse de
Balrimore, elle a fondée l’Institut des Sœurs de la Charité, destinée à
l’éducation des jeunes. Comme Vincent de Paul et Louise de Marillac, elle a
perçue, que l’éducation est un des outils pour aider les pauvres à sortir de la
pauvreté et de la misère. Elle avait la même pensée que Paul VI qui dit dans
son document Popularum Progressio, 35
« effectivement, la faim d’instruction n’est pas moins déprimante que la
faim d’aliments ; un analphabète est un esprit sous-alimenté ».
Nous aurons aussi cette
semaine la mémoire de la Bienheureuse Lindalva Justo de Oliveira – Martyr, le
7 janvier, Fille de la Charité de la Province de Recife, Brésil. Le 9
avril 1993, elle avait à peine 40 ans, le samedi saint, après avoir participé
au chemin de croix, alors qu’elle préparait le déjeuner pour les personnes âgées
de la Résidence ou elle travaillait à Salvador –BA, elle a violemment été
assassinée de 44 coups de couteau par un des résidents. A chaque époque de
l’histoire de l’Eglise, nous rencontrons des icônes qui nous désignent le
chemin qui conduit à Dieu. La sainteté n’a pas de couleur, elle n’appartient
pas à une race ou des personnes particulières, mais elle est un appel universel
adressé à chacun d’entre nous. Nous sommes tous invités à la persévérance, par
la grâce de Dieu, le germe divin qui nous rend semblable au Créateur. Le Brésil
est un sol fécond et une terre fertile, irriguée par le sang des martyrs. Le
martyr de sœur Lindalva est vécu dans un moment très difficile durant lequel le
monde était enfermé dans les ténèbres de l’égoïsme, de l’hédonisme ou de
l’indifférence religieuse. Elle arrive à dire que compte pour nous, qu’il
continue à nous appeler au milieu des personnes des cœurs disposés à le servir
et à l’annoncer par sa vie qui vaut le coup de tout abandonner, pour devenir
une étincelle lumineuse dans l’obscurité du péché. La soeur Lindalva n’a de
cesse d’enseigner au monde que l’on meurt encore par amour du Christ. La
bienheureuse Lindalva Justo de Oliveira est une sainte des temps modernes. Avec
la force de son cœur elle l’ouvre à l’exemple de tant de frères vincentiens,
qui ont été sacrifiés dans des moments difficiles de la vie de l’Eglise. Que
Saint Vincent de Paul notre Fondateur et Sœur Lindalva intercèdent pour nous
afin que nous nous embrasions par le feu de la charité, que nous soyons d’infatigables
apôtres de la miséricorde et de l’amour infini de Dieu pour les pauvres « nos seigneurs et nos maitres ».
Traduit par Bernard Massarini c.m.
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